Le point commun à tous les problèmes…
Avez-vous remarqué quelque chose en ce qui concerne les problèmes ?
Avez-vous repéré le point commun à tous les problèmes ?
…Parce que les problèmes ont tous un point commun, absolument tous.
A votre avis ?
Leur point commun est qu’ils mettent toujours en jeu au moins une personne.
S’il n’y avait pas un observateur – comme on dit en physique quantique – il n’y aurait pas de problème. Non pas que le « problème » n’existerait pas dans l’absolu, mais il n’y aurait personne pour le relever, le remarquer, le considérer, le subir. Et donc personne pour en « souffrir ».
Et s’il n’y a personne face à un problème pour le « dénoncer », alors le problème n’existe pas. Un problème « n’existe » que parce qu’il y a quelqu’un pour supporter ou subir son entrave et le nommer « problème ». S’il n’y a personne ici et maintenant pour s’en plaindre alors qui pourrait remarquer ou dénoncer le problème ? Personne.
Le problème n’existe pas en tant que tel.
Tout le monde croit que le fruit est l’essentiel de l’arbre quand, en réalité, c’est la graine.
Friedrich Nietzsche
« Personne » a le problème
Autrement dit, un problème, quel qu’il soit, revient souvent à régler un problème de « personne », c’est-à-dire un problème qui ne tient son existence que parce que le problème a une personne pour le remarquer et le faire exister. Une personne pour donner un nom à une situation : son nom est « problème ».
La « personne » en question ? C’est vous, c’est nous, c’est moi, c’est lui, c’est elle, c’est eux. Bref, nous tous.
C’est vous lorsque le problème ne touche que vous et ne concerne que vous. En gros « c’est votre problème. »
C’est nous lorsque le problème nous atteint – nous le groupe que nous formons -, et que nous allons devoir résoudre ensemble. Et nous aimerions bien dire parfois : « ce n’est pas notre problème ».
C’est moi lorsque je suis seule à supporter le problème, et peut-être seule à détenir la solution bien que j’aimerais bien m’en défausser par la phrase consacrée : « ce n’est pas mon problème ».
C’est lui lorsque le problème l’implique en personne, directement ou indirectement, et qu’il décide de dire « ok, c’est mon problème. » Ou pas.
c’est elle lorsque le problème la met en difficulté et qu’elle va devoir le résoudre pour s’en sortir. Et elle aimerait bien s’en débarrasser. Comme lui.
C’est eux lorsque c’est leur(s) problème(s), à eux, à elles. Ce sont leurs problèmes.
Donc le problème peut être intra personnel (en soi ou ne concerner que soi individuellement) ou interpersonnel (être du ressort de plusieurs personnes en même temps).
Ces situations sont considérées comme « problématiques » parce qu’elles surgissent à l’impromptu, hors des prévisions et des attendus. Elles sont contrariantes, nous retardent dans nos buts et contrarient nos prévisions et notre volonté de « tout contrôle ».
Un problème est toujours relatif au regard qui le nomme
Bref, un « problème » est lié à l’état d’esprit de celui qui le rencontre – et les solutions dépendent de cette tournure d’esprit.
Un problème est donc relatif. Relatif au regard de la personne qui le remarque, le vit, le « subit ».
De même que nous nous demandons (depuis l’Antiquité) « La beauté est-elle dans le regard ou dans la chose regardée? « , nous pourrions nous demander « Le problème existe-t-il objectivement ou n’est-il que dans ma tête ? »
La vraie découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à changer de regard.
Marcel Proust
Par ailleurs, la volonté et la capacité à écouter, l’ouverture et la tournure d’esprit, la compréhension, la disponibilité, l’adaptation, sont quelques-unes des qualités fondamentales pour résoudre des problèmes, surtout de type humain.
En effet, sentir le niveau émotif affectif d’une situation, cerner les motivations les buts d’un individu, facilite la relation et contribue à la résolution des problèmes relationnels. Donc aussi à l’atteinte de nos objectifs dans la mesure où ces objectifs impliquent la contribution d’autres personnes.
Ces qualités sont néanmoins insuffisantes pour traiter tous les problèmes…
Un problème humain est déclenché par… des humains
De surcroît, nous sommes parties prenantes dans tout échange relationnel, et toute interaction humaine est potentiellement sujet à problèmes (d’incompréhension, de non-dits, de mal-dits, de malentendus…). C’est pourquoi observer comment nous parlons, comment nous évoquons les situations, comment nous exprimons spontanément nos difficultés, comment nous nous comportons (communication non verbale, méta communication) sont sources d’informations sur la perception et la représentation des problèmes, les nôtres comme ceux d’autrui.
Bien souvent, les empêchements à nos envies ne sont que des constructions mentales basées sur de fausses croyances, si bien que le seul véritable obstacle, c’est nous-même.
Anonyme
Clarifier nos représentations de la réalité, saisir la façon dont nous sélectionnons, traitons, analysons les informations sont les conditions nécessaires à la réussite d’une résolution de problème, surtout dans un échange interpersonnel souvent délicat par nature, et souvent prompt à déclencher les « problèmes humains » justement.
Les qualités humaines (« humanistes » ai-je tout d’abord saisi dans un lapsus-doigts-clavier) sont néanmoins insuffisantes pour traiter tous les problèmes…
Car cette première phase d’écoute demande par la suite à être prolongée par une démarche particulière d’analyse de problème, de recherche de solutions, de prise de décision, de passage à l’action. Ce qui suppose une méthodologie.
Un problème aboutit à une solution grâce à une méthode
Étudier un problème (technique, administratif, humain), c’est d’abord élaborer un questionnement selon une méthodologie :
- Une phase d’exploration pour cerner la réalité du problème :
- identifier le problème, observer, détailler (cf. CQQCOQP) ;
- s’informer, analyser, diagnostiquer, déterminer, comparer, expertiser… ;
- Une phase créative de recherche de solutions :
- Imaginer, anticiper, explorer, projeter, combiner, croiser, rêver… ;
- Un travail critique des décisions à prendre ;
- Évaluer, soupeser, définir des critères, pondérer, hiérarchiser, prioriser, Sélectionner, choisir ;
- Une phase de mise en œuvre des solutions retenues :
- Organiser, définir les moyens, les procédures, les actions, les responsabilités, les échéances, agir, prendre des risques ;
- Une phase de suivi et de contrôle :
- Évaluer les résultats, comparer la prévision avec le réalisé, constater les écarts, établir un bilan, corriger, tirer les enseignements.
Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.
Confucius
Traiter un problème, c’est atteindre des objectifs
Traiter un problème, c’est aussi soupeser…
- …le poids du rationnel, de la logique et celui de l’irrationnel, de l’affectif, de l’inconscient ;
- …la part de l’individuel, celle du groupe et son niveau d’adhésion à la mise en œuvre collective de la décision ;
- …les contraintes de temps dans un contexte fait d’enjeux et de rapports de force.
Pouvoir finalement atteindre ses objectifs revient à :
- faire la part des choses, des situations, du contexte entre ce que l’on en perçoit subjectivement et leur réalité objective ;
- discerner son aptitude à considérer toute situation comme « problème » ou « opportunité » ;
- savoir ce que l’on veut vraiment (résoudre le problème ou pas ? Les bénéfices secondaires peuvent être suffisamment motivants pour ne pas vouloir sortir du « sac de nœuds ») ;
- utiliser des ressources, s’en donner les moyens et le courage d’affronter… ;
- le tout dans un contexte donné fait de contraintes.
Atteindre un objectif revient à régler des problèmes pour parvenir à ses fins.
A moins que la résolution de problème soit l’objectif en soi ? (La résolution de problème est-elle le but ou le chemin ?)
Le point commun à tous les objectifs…
De même qu’un « problème » est lié à l’état d’esprit de celui qui le « rencontre », les solutions dépendent de sa tournure d’esprit.
Parvenir à concrétiser un objectif revient bien souvent à surmonter quantité de défis (oublions le mot « problème ») et ces défis revêtent l’apparence d’autant d’obstacles ou d’opportunités selon l’état d’esprit de la personne concernée par l’atteinte de cet objectif (ou de cette recherche de solution).
Du coup, ces « défis de la vie » présentent un point commun – à l’instar des « problèmes » évoqués plus haut.
Quel est-il à votre avis ?
Leur point commun est qu’ils mettent toujours en jeu au moins une personne. (hop, un copié/collé)
En effet, s’il n’y avait pas un acteur avec la volonté de réaliser quelque chose, il n’y aurait pas d’objectifs à atteindre. Non pas que l’objectif n’existerait pas dans l’absolu, mais il n’y aurait personne pour le considérer, le désirer, le réaliser. Et donc personne pour en « profiter ».
Traiter un problème, atteindre ses objectifs, même « combat »
J’ai longtemps été confrontée à quantités de « problèmes », à ne plus savoir qu’en faire, à me dire « mais comment se fait-il que je n’en sorte pas ? » Quand j’en résolvais un – ouf, ça arrivait – d’autres se présentaient… « ça ne va donc jamais s’arrêter ?! »
J’ai par ailleurs beaucoup de rêves, d’idées, d’envies, de projets, d’objectifs.
Alors comment faire pour avancer, pour atteindre ses objectifs malgré ses problèmes ?
Et comment font les Autres, ceux qui réussissent ?
J’ai longtemps crû qu’ils avaient de la chance, du moins plus que moi. (Quand j’échappais à un malheur, j’estimais avoir de la chance)
J’ai longtemps cherché des réponses, je n’aime pas ne pas comprendre le fonctionnement de quelque chose (ou son dysfonctionnement). J’ai finalement compris que ces personnes avaient toutes un point commun : une chose si simple et si compliquée à la fois… Elles adoptaient toutes une tournure d’esprit différente de la mienne !
Il me suffisait donc de modifier ma façon d’aborder les choses, les gens, les situations pour que les « choses » changent ?!
De guerre lasse (les « problèmes » m’ont eue à l’usure), je n’avais rien à perdre à faire l’effort de modifier ma façon de voir les choses…
…C’est ainsi que j’ai vu certains de mes « problèmes » se dissoudre d’eux-mêmes. Comme par enchantement !
Mon « combat solutionné » peut devenir votre réponse
Je me suis alors penchée sur ce qui a contribué à me sortir du cercle vicieux dans lequel je m’étais enlisée de manière « naturelle » et inconsciente. J’ai finalement accepté l’idée que mon mieux-être ne tenait pas du hasard (comme « venant avec l’âge ») mais d’une démarche volontariste et méthodique. Une idée s’est alors peu à peu faite jour : ce que je n’aurais pas osé faire en d’autres temps s’impose désormais à moi : concevoir une formation pour mettre au jour des techniques, des outils qui, s’ils sont connus et appliqués, fonctionnent vraiment.
Je doute (encore un peu) d’une telle démarche mais vos retours suite aux tests effectués, suite au questionnaire que vous avez rempli, me conforte dans le bienfondé d’une telle audace. C’est ainsi que je vais (bientôt) concrétiser complètement cette idée sous la forme de cette fameuse formation : « Comment atteindre vos objectifs… même quand vous avez des problèmes ».
Car il me semble important de ne pas rester dans mon coin avec des solutions qui marchent quand d’autres s’enfoncent dans leurs ornières.
Je ressens le besoin d’apporter ma contribution à ce changement d’état d’esprit pour modifier nos attitudes et nos comportements face à ce que nous appelons « problèmes » alors que la vie n’est faite que d’opportunités.
Ma contribution encore en gestation… (hou je fatigue)
Je souhaite que cette formation, conçue pour nous tous qui sommes confrontés quotidiennement à des « problèmes » – et néanmoins ambitieux d’atteindre des objectifs qui nous tiennent à cœur -, nous permette de réellement – et définitivement ! – atteindre nos objectifs dans de bonnes conditions d’efficacité et de plaisir.
Dans la vie, il n’y a pas de solutions. Il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent.
Antoine de Saint-Exupéry
Pour ce faire, un état d’esprit, une compréhension de choses parfois très simples – que nous connaissons déjà mais que nous n’appliquons pas, ou que nous ne connaissions pas encore (« Mais pourquoi on ne nous apprend pas ça à l’école ?! ») -, nous pouvons progresser vers ce qui nous tient à cœur.
Nous saurons ne plus nous laisser ralentir par les aléas du quotidien. Nous reconnaîtrons des situations a priori problématiques, et nous saurons les voir et les transformer en autant de sources de rebondissements et d’opportunités.
Nous n’aurons plus de problèmes, nous n’aurons que des cadeaux de la vie à saisir pour arriver à nos fins.
Vœux pieux de ma part ? Non, réel objectif en phase d’achèvement 🙂
En attendant cette mise au monde,
Je vous souhaite le meilleur
Conseil et Formation, Auteure
Ouvrage : « A Quoi pense une Professionnelle de la Formation en train d’animer un Stage ?«
Roman : « toi ou la vraie vie »
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