Le succès s’attrape-t-il comme une chasse aux papillons ?
Qu’est-ce que le succès ?
D’après Le Petit Larousse, le succès consiste en :
1- un résultat heureux, une réussite, comme on parle du « succès d’une entreprise ».
2- l’approbation du public, comme « avoir du succès ».
Si le succès est un « résultat heureux », c’est que c’est la conclusion attendue. Nous obtenons le bénéfice escompté, ce pour quoi nous avons agi. La résultante de notre action est donc conforme au but poursuivi. Notre action est une réussite.
Si le succès vient de « l’approbation » d’autrui, c’est que la résultante de notre action dépend d’autrui, de son bon vouloir, selon ses attentes satisfaites (« hourra ! ») ou non.
Dans une situation, c’est notre opinion qui décrète notre succès ; dans l’autre, c’est autrui qui le décide tel. Dans les deux cas, le succès est relatif à la subjectivité de celui qui l’attend. Il s’agit, finalement, d’observer objectivement une résultante conforme à des attentes, que ce soit les nôtres ou celles d’autrui.
Autrement dit, le succès est la réussite de ce que l’on espérait voir se concrétiser et la gloire qui s’ensuit.
Le succès est la résultante d’une action
Puisque le succès est la résultante d’une action, il n’est donc pas une donnée qui se crée de toute pièce, en tant que telle. Nous avons du pouvoir sur l’action envisagée mais non sur son résultat (« Vais-je réussir ou pas ? » cf. Le Principe 80/20).
Le succès semble alors être une donnée qui nous échappe, sur laquelle nous n’avons pas de prise. Il vient à nous – ou pas – moyennant nos efforts pour l’atteindre, sans garantie de réussite. Le succès n’est pas gagné d’avance.
Alors autant ne pas le poursuivre, sa quête serait vaine.
Le succès ne se poursuit pas en tant que tel
Viktor Frankl, dans son livre Donner un sens à sa vie, exprime ainsi sa vision de ce qu’est le succès
« Ne visez pas le succès. Plus vous en ferez un but, moins vous l’atteindrez. Car on ne peut pas poursuivre le succès, pas plus qu’on ne peut poursuivre le bonheur. Ils ne sont que des effets secondaires du dévouement que l’on manifeste pour une cause plus grande que soi-même ou de l’abandon que l’on peut éprouver envers une autre personne. Le bonheur, comme le succès, arrivent quand on ne s’y attend pas. Je veux que vous écoutiez ce que votre conscience vous dicte et que vous agissiez au meilleur de votre connaissance. Alors vous verrez qu’à la longue – je dis bien à la longue ! – le succès viendra précisément parce que vous n’y pensiez pas. » (page 20)
Une image qui me vient pour illustrer le succès-qui-ne-s’attrape-pas
Faisons une comparaison avec la chasse aux papillons. Après avoir fabriqué un filet ingénieux, certains essaient toute la journée d’attraper des papillons dans leur filet, en courant toute la journée leur attrape-papillons à la main. Or, mobiliser toute l’expérience nécessaire pour aménager un jardin où les papillons aimeront se rendre est tellement plus ingénieux ! Ils viendront à vous, sans que vous ayez à faire le moindre effort. Et ce, même si quelqu’un vient vous prendre tous vos papillons.
A l’instar de la chasse aux papillons, nous ne pouvons courir après le succès pour l’attraper ; nous ne pouvons que réunir les conditions favorisant son avènement.
Ne vous préoccupez pas des résultats de vos actions, accordez simplement votre attention à l’action elle-même. Le résultat arrivera de lui-même.
Eckhart Tolle
Quelles sont les conditions pour faire advenir le succès ?
Je lis dans le magazine L’Entreprise de Décembre 2008 n°273 en page 76 : « On réussit en suivant son chemin. Ce dernier est déterminé par son profil personnel. Faites ce que vous aimez faire, et vous rencontrerez les personnes dont vous avez besoin. »
« Mais attention, créer de la richesse et amasser autant d’argent que possible sont deux choses différentes. […] Ceux qui réussissent ne cherchent pas à amasser de l’argent dans un coffre, ils ne veulent que les moyens de réaliser leurs rêves. »
Le succès est possible, croyez-le !
Tout ce que l’esprit peut concevoir, tout ce en quoi il peut croire, il peut aussi le réaliser.
Napoleon Hill
Les neurosciences démontrent aujourd’hui que notre cerveau réagit davantage en fonction de ce que nous pensons qu’il va arriver (à cause de nos expériences passées) et non de ce qui arrive réellement. Le cerveau recherche dans notre environnement les informations qui corroborent nos attentes ou qui répondent à nos objectifs.
En imaginant des résultats positifs, vous vous mettez dans les dispositions d’esprit adéquates (ouverture d’esprit, optimisme, opportunisme…) pour qu’ils arrivent. Si vous vous attendez à réussir, c’est ce que vous obtiendrez (du moins vous aurez plus de chance de réussir si vous vous en croyez capable). L’inverse est également vrai : si vous vous attendez à des déboires, à des échecs, c’est ce que vous finirez par provoquer malgré vous.
Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas vous avez raison.
Henry Ford
Certes, il est pénible d’échouer. Mais il est pire encore de ne pas essayer. Au moins vous aurez essayé, ce qui vous ôtera quelques regrets. Vous ne ferez pas parti de ces personnes qui arrivent en fin de vie et regrettent profondément de ne pas avoir fait ce qu’elles auraient voulu faire.
… Alors ? Quêter le succès ? Non !
Agir juste vers votre grande vision ? OUI !
Je vous souhaite le meilleur
La référente francophone de la Proactivité
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