Que croyez-vous ? Que décidez-vous de croire ?
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Croyez-vous que votre journée sera réussie ?
Croyez-vous que votre Nouvelle Année sera belle et joyeuse ?
Croyez-vous que vos vœux se réaliseront ?
A ces questions fermées, la réponse est soit « oui » soit « non ».
Alors je vous réponds : « oui vous allez réussir » et « non vous n’allez pas réussir ». (« Aïe, pourquoi ?! »)
Vous allez réussir si vous croyez que vous avez le droit de réussir.
Vous allez réussir si vous croyez que vous méritez de réussir.
Et vous allez échouer si vous ne croyez pas que vous méritez de réussir.
Vous allez faire échouer vos entreprises si vous croyez ne pas mériter le succès.
C’est simple, c’est selon votre croyance. C’est à vous de décider ce que vous voulez croire.
Et la vie vous donnera raison
Que vous vous pensiez capable de faire quelque chose, ou que vous vous en pensiez incapable, vous avez absolument raison. Henry Ford
Bon, ok, je reconnais que c’est un peu « brut de décoffrage ». J’affirme gratuitement une chose difficile à entendre. Et je vais même prétendre que j’ai raison ! (parce que je le crois) (sourire)
Alors je vais y aller pas à pas. J’y vais doucement parce que, moi aussi, j’ai besoin d’entendre et d’intégrer ce que mes mains et ma conscience vont vous délivrer maintenant.
Ne croyez rien. Peu importe où vous l’avez lu, ou qui vous l’a dit, même si c’est moi qui vous l’ai révélé, à moins que cela ne soit en accord avec votre raison et votre conscience. Bouddha.
Ouille, voilà la phrase qui m’est venue à l’esprit.
Le message est clair… Lisez-moi et écoutez votre bon sens. Entendez ce qui entre en résonance avec votre être intérieur et nourrissez-en votre conscience. Nos chemins sont différents, nos valeurs et nos buts pareillement, alors n’écoutez que votre vérité.
Cela étant, voici la mienne. Que d’autres partagent… Notamment les Neuroscientifiques. En effet, ils ont longtemps cru que l’être humain réagissait à l’information en provenance du monde extérieur. Aujourd’hui, ils découvrent que nous réagissons aux attentes formées dans le cerveau lui-même, aux anticipations fondées sur nos expériences antérieures.
Pourquoi le cerveau fonctionne-t-il de cette manière ?
Les Neuropsychologues suggèrent que c’est parce que notre existence se déroule dans un univers de conditionnements. Notre cerveau apprend à anticiper ce qui doit logiquement arriver par la suite, que cela se produise ou non. Le but serait de nous « protéger » des mauvaises surprises…
– Nous avons eu trois hivers rigoureux ? Alors le quatrième devrait l’être tout autant. (pourtant le dérèglement climatique tend à prouver le contraire)
– Nous subissons échec sur échec dans notre vie amoureuse ? Alors la prochaine rencontre sera vouée à l’échec. (où est le lien de cause à effet ?)
– Nous sommes licenciés deux fois de suite sans avoir démérité ? Alors à quoi bon chercher un troisième job. (ce sera peut-être le bon pourtant)
– Nous avons perdu en bourse ? Alors arrêtons d’investir, les pertes ça suffit. (pourtant la bourse, comme tout marché entre une offre et une demande, évolue sans cesse)
– Nous voulons éviter le sucre inutile ? Alors choisissons la confiture contenant 60% de fruit plutôt que 40% de sucre. (Pourtant, leur teneur en sucre est la même)
– Nous payons pour un service rendu ? Alors il doit être de bonne qualité. (pourtant le même service proposé gratuitement offre objectivement la même solution)
– Nous sommes plongés dans la crise – et ça ne va pas en s’arrangeant ma bonn’dame – puisque les infos nous le disent ? Alors le pessimisme nous gagne et nous ne changeons rien (« faut bien mourir de quelque chose ») (pourtant des gens optimistes font bouger les lignes positivement dans le monde)
– Etc.
Notre cerveau n’est qu’une aide, un support imparfait
Toutes ces distorsions cognitives – appelées biais cognitifs – nous trompent, nous illusionnent. Notre cerveau n’est pas fiable !
« Le biais de confirmation, également appelé biais de confirmation d’hypothèse, est à l’origine de tous les biais cognitifs. C’est la tendance que nous avons d’interpréter de nouvelles informations de manière à les rendre compatibles avec nos théories, notre vision du monde ou nos convictions. Autrement dit, nous réfutons les nouvelles informations en contradiction avec notre façon de voir les choses. » (in Arrêtez de vous tromper : 52 erreurs de jugement, Rolf Dobelli, Éditions Eyrolles, 2011)
Les faits ne cessent pas d’exister parce que nous les ignorons. Aldous Huxley
Pourtant, nous préférons faire l’autruche plutôt que d’affronter ce qui va à l’encontre de nos (fausses) croyances, ces croyances censées nous laisser en paix dans notre zone de confort, sans perturbation aucune.
« Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. » Nous sommes « incapables » d’appréhender des informations qui ne rentrent pas dans notre cadre de références. Le cerveau les évacue spontanément. C’est à nous d’être vigilant et de faire un effort conscient et volontaire (par l’écoute active notamment) pour nous ouvrir à de nouvelles informations.
Ce que les individus savent faire le mieux, c’est sélectionner les nouvelles informations de manière à préserver leur vision des choses. Warren Buffett
Si Warren Buffett, le célèbre investisseur américain, connaît une telle réussite financière, c’est sans doute (aussi) parce qu’il connaît, mieux que quiconque, le danger que représente ce fameux biais de confirmation – et s’oblige à penser autrement !
Nos hypothèses ne sont pas des croyances irréfutables
Il est vrai qu’il nous est impossible de ne pas émettre d’hypothèses sur les situations que nous rencontrons. Comme il est vrai que notre cerveau nous aide à nous diriger dans notre vie de tous les jours en nous évitant d’avoir à réinventer l’eau chaude à chaque micro décision quotidienne.
Notre cerveau nous rend service lorsque les tâches à effectuer ne requièrent pas notre concentration ou notre attention consciente. Le problème est que nous nous reposons un peu trop sur ce « pilote automatique » et nous finissons par prendre pour argent comptant ce qu’il nous dit, et faisons ce qu’il nous dicte. Par habitude, par conditionnement, par inconscience. (Par paresse ?)
Si vous traversez l’existence en croyant que « l’homme est bon », vous allez trouver suffisamment d’exemples qui vont abonder dans votre sens. Si vous croyez que « l’homme est mauvais », vous allez vous trouver confronté à de « mauvaises rencontres ». Quoi que vous choisissez de croire, vous allez vous trouver conforter dans votre croyance. Un cercle vicieux ou vertueux finit par se mettre en place : votre cerveau répond simplement à votre croyance dominante, qui va se trouver renforcée.
Les deux, le philanthrope et le misanthrope, vont ignorer ou rejeter les preuves du contraire pour ne garder que ce qui va dans le sens de leur vision des choses. Ainsi fonctionne notre cerveau. Et c’est tant mieux une fois que nous le savons car nous pouvons user de ce mode de fonctionnement à notre avantage ! En effet, puisque notre cerveau est capable de nous leurrer – et que nous le savons (désormais) – mettons-nous à le « manipuler » consciemment et volontairement. C’est si facile !
Entretenons des attentes positives dans notre esprit !
Et ce n ‘est pas qu’un mode de fonctionnement virtuel
Nous sommes biologiquement programmés pour pouvoir agir à notre convenance, de manière consciente, et obtenir ce que nous avons décider de réussir. Nous disposons en effet d’une fonction réticulaire – dite formation réticulée – logée profondément dans notre cerveau, dont le rôle est de sélectionner pour notre compte les informations que nous lui donnons l’ordre d’amener à notre conscience en fonction de nos objectifs, nos croyances…
En effet, chaque seconde, environ deux milliards de données entrent dans notre organisme par l’intermédiaire de nos cinq sens. Pour préserver notre santé mentale, ce déluge est filtré par un réseau de neurones afin qu’une minuscule partie de ces informations parvienne à notre cerveau conscient. Ce réseau est la fameuse formation réticulée, qui fonctionne comme une antenne, repérant les stimuli et avertissant notre cerveau pour qu’il y prête attention. La formation réticulée ne laisse pénétrer que les données répondant à au moins l’un des critères suivants :
- c’est important pour notre survie : par exemple, profondément endormi, nous nous réveillons parce que nous avons entendu un bruit bizarre dans la maison ;
- cela a un caractère nouveau ;
- cela a un contenu émotionnel élevé : l’instinct de survie ne s’applique pas seulement à nous mais également aux autres qui nous sont chers. Un être cher se distingue de la foule, à l’instar d’un phare.
La formation réticulée agit sur des stimuli situés au-dessus de son seuil d’observation. Les occupations journalières et les tâches courantes glissent sous ce seuil. Nous fonctionnons sur pilote automatique. Notre formation réticulée nous aide à remarquer des choses qui sont en rapport avec nos objectifs actuels, nos préoccupations et nos croyances.
Rappelez-vous cette liste accrochée au mur pour la garder sous les yeux. Au bout d’un certain temps, vous ne la voyez plus. Cela est dû au fait que la liste n’a plus l’attrait de la nouveauté et a glissé sous le seuil d’observation.
Une personne chanceuse l’est effectivement car elle croit à sa chance et sa formation réticulée va repérer dans son environnement ce qui sert cette croyance. A l’inverse, une personne qui se dit malchanceuse va repérer les événements répondant à cette croyance.
Vos croyances influent sur le seuil de perception de votre formation réticulée, qui va monter à votre conscience les informations pertinentes, celles que vous lui avez « commandées » par vos croyances, vos objectifs, vos intentions.
Expérimentez par vous-même et tirez-en vos propres conclusions
Je vous propose d’expérimenter sur le champ votre formation réticulée :
- Imaginez une chose concrète, un objet que vous aimeriez voir dans votre champ de vision dans les heures et jours qui viennent. Autrement dit, faites-vous une représentation mentale de ce que vous aimeriez voir concrètement les prochaines heures dans votre environnement (un hamburger ? Un fondant au chocolat ? Ok, imaginez quelque chose de moins « classique »).
Par exemple, lors de l’un de mes stages, une participante rêvait de voir un rayon de soleil dans ce ciel couvert depuis des semaines. …Elle l’a vu ! Elle a même été la seule à voir l’unique rayon de soleil de quelques secondes qui s’est manifesté ce jour-là.
Un autre participant imaginait voir une robe rouge (pourquoi pas). Non seulement il l’a vue en sortant de stage dans une vitrine (oui, la vitrine était déjà là le matin-même avec la robe en question, mais l’avait-il remarquée à ce moment-là ?) ; mais de surcroît il a vu du rouge toute la soirée sur d’autres supports (il devait être très motivé par le rouge).
- Cela fonctionne aussi si vous n’avez pas d’image mentale. Dans mon cas, il y a quelques années, je ne savais pas à quoi ressemblait une figue fraîche et je souhaitais en voir une à l’occasion. J’avais formulé ce vœu lors d’une formation, pour faire comme les participants et respecter mes consignes. Le soir-même, en faisant des courses, alors que je remarque un fruit/légume sombre que je n’avais jamais vu, je demande par curiosité, au monsieur à côté de moi, comment s’appelle ce truc bizarre. Il me répond « c’est une figue ! » comme si je venais d’une autre planète. J’étais ébahie. Non pas tant par la forme du fruit que par l’immédiateté de la réponse que la vie me faisait. Pourtant, je me rendais régulièrement dans ce magasin, mais ma formation réticulée ne m’avait pas montré, jusqu’à maintenant, cette information puisque je ne la recherchais pas.
- Mieux encore : posez-vous une question – anodine dans un premier temps pour tester – et attendez la réponse. Ou plutôt, oubliez la question une fois posée et passez à autre chose. Votre formation réticulée ne vous oublie pas ! Vous obtiendrez votre réponse lorsque vous n’y penserez plus. (Je sais que les esprits terre-à-terre vont me parler de Google et ses applications pour trouver la réponse à toute question . Mais quand même, avouez que pouvoir compter sur soi, c’est bien pratique. Et votre cerveau, avec de l’entraînement, dépassera largement vos « assistants numériques »).
Quelles que soient vos croyances, testez et vous verrez
Essayez et tirez-en vos propres conclusions. Ça marche si vous y mettez une « vraie » croyance positive.
Puis faites des demandes plus élaborées, plus ambitieuses, et croyez en leur concrétisation. Ce n’est pas de la pensée magique, c’est votre formation réticulée qui agit dans le sens de vos objectifs. Rien de plus normal dans notre condition d’humain. Bien sûr, il vous restera votre libre-arbitre pour décider de passer à l’action (ou pas), pour écouter votre intuition (ou pas). C’est à vous de choisir.
Alors… que décidez-vous de croire ?
– Décidez-vous que votre journée sera belle ?
– Croyez-vous que votre semaine sera réussie ?
– Voulez-vous que votre année soit merveilleuse ?
Orientez vos croyances en conséquence (et agissez) !
Je vous souhaite le meilleur
Site / blog : www.etreproactif.com
Roman : « toi ou la vraie vie »
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