L’ancien paradigme m’étouffe !
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Depuis quelques jours, je me sentais en colère.
Contre le Ciel (ou l’Univers) qui ne répond pas à mes demandes. (je n’ai pas dû demander assez haut)
Contre moi-même qui ne sais plus comment évoluer pour aller dans le sens de mes valeurs.
Contre le monde-qui-n’avance-pas-comme-je-voudrais.
Contre l’Humanité qui me fait honte (peur aussi) (pourtant je n’écoute pas les informations quotidiennes, aptes à plomber n’importe quel esprit positif – je plains ceux qui s’en abreuvent).
Donc, disais-je, je fulminais, je me sentais frustrée. Comme en décohérence avec moi-même. Une espèce d’insatisfaction sourde sortie de je-ne-sais-où et qui va me quitter je-ne-sais-quand.
Et je ne voyais pas comment me positionner par rapport à ce ressenti. Je ne voyais pas non plus comment m’en débarrasser.
Alors j’ai décidé de m’aérer la tête, histoire de me changer les idées et « m’extraire de moi-même ». Je suis allée écouter des personnes inspirées et inspirantes toute une matinée sur le thème « Osez le plaisir au travail ». (elles allaient me réconcilier avec mes valeurs ; autant dire que j’allais retrouver ma cohérence interne, donc mon bien-être) (d’où le terme de « personnes inspirantes »)
Parce qu’il est bien question de cela : le bien-être !
Mais pas n’importe où. Au travail ! Yess !
Le Bien-être existe quelque part
J’ai déjà suivi des conférences relatives au Bien-être au travail, j’ai déjà écouté des discours intéressants sur la Reconnaissance de l’Homme au travail, j’ai déjà participé à des colloques où il est question de remettre l’Humain au centre des préoccupations économiques. Les intervenants, souvent de qualité, étaient des philosophes ou des psychologues ou des économistes ou des penseurs ou des chercheurs ou des … mais ! … cette fois-ci… ce sont des professionnels de l’Entreprise, des entrepreneurs, des chefs d’entreprise qui ont certes toujours la pression du chiffre d’affaires et du résultat (l’entreprise est là pour ça diront 99,99% de ceux qui lisent, c’est-à-dire « faire du chiffre ») mais pas que. Pas que le chiffre, la marge, le bénéfice, les résultats. Ils se préoccupent aussi du bien-être de leurs salariés. Si si. Ils pensent à leurs collaborateurs, à ces hommes et à ces femmes qui ont une tête pensante-qui-doit-rapporter-à-l’entreprise mais aussi un cœur ! Et oui. Un cœur d’où émanent motivation intrinsèque (interne à chaque individu), plaisir de bien faire, convivialité, partage, joie de vivre…
Des êtres humains heureux de venir travailler
Un être humain épanoui est heureux, ressent ce vif plaisir d’être en harmonie avec lui-même, transpire le bien-être et l’envie de bien faire. Jusqu’à maintenant, l’entreprise se moquait bien de savoir si ses Ressources Humaines étaient « heureuses, épanouies ». Cela relève du domaine privé après tout. Voire intime.
Or, on se rend compte – de plus en plus – qu’une personne heureuse est une personne performante. Du moins pluss performante que si elle est managée par la peur. Et le chef d’entreprise éclairé, que veut-il ? Que ses collaborateurs soient des personnes épanouies ET que son affaire tourne bien et rapporte. Je le redis autrement : que veut un chef d’entreprise qui a (re)trouvé sa part d’humanité ? Que ses collaborateurs soient heureux, épanouis, viennent au travail avec plaisir parce qu’il y fait bon vivre (parce que si « le travail c’est la santé » alors le « bien-travailler, c’est la bonne-santé donc le bien-être ». CQFD).
Parce que le travail, du coup, n’est plus une fin en soi mais un moyen de se réaliser, s’épanouir tout en développant la performance de l’entreprise. Autrement dit, l’entreprise a toujours pour finalité de dégager de la plus-value et d’être performante mais non plus au risque d’une ambiance mortifère.
Ces chefs d’entreprise éclairés (comme je les aime !) se rendent compte que l’Être humain est bien plus qu’une ressource immatérielle à exploiter. Ils ont envie que leur entreprise soit un lieu de confort et d’épanouissement, pour eux-mêmes d’abord, en tant que créateurs de richesses, et pour leurs collaborateurs. Que ces hommes et ces femmes qui se rendent pareillement dans leur entreprise tous les jours, et qui vont y passer une bonne partie de leur vie, s’y sentent bien. Comme de vraies personnes qui ont des besoins à pourvoir et qui sont effectivement satisfaits. De quels besoins s’agit-il de nourrir ? Entre autre :
– la confiance – sans laquelle rien ne se construit ;
– la fierté – de faire utile et de le faire bien ;
– le sens – « pourquoi je vais bosser dans cette entreprise tous les jours ? » ;
– la convivialité – rire est le propre de certains mammifères dont l’homme fait partie ;
– la créativité – l’homme est poussé naturellement à créer, à repousser ses limites ;
– la liberté – le libre-arbitre, c’est bien ce qui nous caractérise, non ?
Et les autres, les moins heureux qui aspirent à le devenir
Et que souhaite le dirigeant d’entreprise Lambda ? Au hasard : que ses objectifs soient atteints moyennant un investissement de ses salariés à 100% (allez, ne lésinons pas, à 120% c’est encore mieux).
Et que souhaite le chef d’entreprise à la lumière du Nouveau Paradigme ? Ce n’est pas un hasard : que ses objectifs soient atteints moyennant d’heureuses conditions de vie et de qualité de vie au travail.
Du coup, ce chef d’entreprise, qui a conscience d’entrer dans le nouveau paradigme, rend le travail visible dans ses trois dimensions indispensables au bien-être :
– la dimension subjective : le plaisir, la motivation ;
– la dimension objective : produire des résultats ;
– la dimension collective : travailler en équipe et tenir compte autant des collaborateurs (clients internes) que des fournisseurs / clients / partenaires / etc. (clients externes).
Jusqu’à maintenant – dans l’ancien paradigme qui a toujours cours -, seule le dimension objective était mise en avant. Or, la performance pour la performance n’a aucun sens. La Performance de l’entreprise doit plutôt devenir la validation de l’implication des salariés dans leurs tâches parce qu’ils y sont heureux ! Une entreprise performante est la marque d’une entreprise où il y fait bon travailler (donc bien vivre ; travailler est un acte témoin d’un être en train d’actualiser son potentiel). Et le propre de l’homme, c’est bien de réaliser Qui il est, élever son champ de conscience comme celui de la terre collectivement.
Tu dois devenir l’homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même. Friedrich Nietzsche
Comment faire pour (se) rendre heureux dans l’entreprise ?
« Faire plus de la même chose » n’est pas la solution. Pousser les objectifs jusqu’au boutisme, épuiser les personnes, les presser, les pressionner, les compressionner (ces néologismes de mon cru sonnent bien je trouve), les stresser, les harceler, les apeurer… tue, l’être humain comme l’entreprise. Au sens propre.
Faire différemment alors.
Penser autrement, Agir de façon juste.
Tout un programme.
Et la question devient Comment s’y prendre pour atteindre cet objectif de bien-être au travail ?
Le Comment consiste (entre autre) à considérer les hommes et les femmes – cette ressource immatérielle néanmoins bien vivante – comme des êtres doués d’une âme. Waouh ! Vous sentez le changement de paradigme là ?!
Ces fameux chefs d’entreprise veulent que le cœur de leur entreprise batte au rythme des cœurs qui l’animent : ces Ressources humaines immatérielles et néanmoins à la source du bon fonctionnement de toutes les autres ressources de l’entreprise. Sans ces âmes humaines qui vitalisent l’entreprise, point d’âme qui habite l’entreprise et point de performance non plus.
Ancien paradigme versus Nouveau paradigme
Ce changement de paradigme de l’ancien vers le nouveau représente un changement dans notre perception, une manière nouvelle d’appréhender d’anciens problèmes. C’est une sorte de grille de lecture différente de celle dont nous avons l’habitude, un « référentiel » différent de notre réalité. Et compte tenu de la réalité présente, changer de paradigme est vivement recommandé.
Nous pouvons en effet aborder notre réalité sous un autre angle – tout autre. Et nous pouvons améliorer notre vie, nos relations avec autrui, si nous changeons d’abord nous-mêmes notre façon d’être et de faire.
Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde – Gandhi
L’ancien paradigme
Il consiste en la logique (toujours en cours) : Avoir –> Faire –> Être
Nous avons l’enchaînement suivant :
– d’abord nous cherchons à Avoir (une chose, une situation) ;
– puis à Faire quelque chose pour l’obtenir ;
– et enfin à Être (satisfait, heureux, rassuré, etc.) une fois que nous l’avons obtenu.
Autrement dit :
1 – Nous voulons avoir un travail intéressant, nous voulons avoir des enfants, nous voulons avoir une belle maison (liste non exhaustive) ;
2 – alors nous allons faire des heures supplémentaires (ne pas compter notre temps), nous faisons des enfants, nous faisons des actions (de l’activisme ?) ;
3 – et nous sommes salariés, nous sommes parents, nous sommes dans notre maison, nous sommes heureux ((vraiment ?)).
La majorité d’entre nous vivons dans cette conception du monde, laquelle conception nous sert de prisme pour rechercher des solutions face à la crise (qui consiste à « faire plus de la même chose » selon nos croyances éculées).
Dans la vie, l’important n’est pas ce que tu fais mais qui tu es. – One Tree Hill (des Frères Scott)
Le sens ultime de la vie humaine n’est pas avoir, mais être. – Arnaud Desjardins
Le nouveau paradigme
Il nous conduit à une logique différente : Être –> Avoir –> Faire
Ainsi, nous avons le raisonnement suivant :
– d’abord nous nous recentrons sur notre Être : pour Être bien par exemple ;
– puis à Avoir : nous visualisons ce que nous désirons ;
– et enfin à Faire : nous agissons en fonction de Qui nous sommes (l’Être) et en vertu de nos objectifs et désirs (l’Avoir).
Autrement dit :
1 – Nous allons d’abord chercher à Être, nous partons d’un certain état d’être : être bien, être joyeux, être en forme, être en harmonie avec soi-même et l’environnement ;
2 – puis nous allons imaginer Avoir déjà l’objet de notre désir : nous visualisons notre objectif comme s’il était déjà atteint, dans toutes ses composantes ;
3 – et enfin seulement nous allons Faire ce qu’il faut pour l’obtenir, nous allons agir en conséquence pour atteindre notre but.
Bienvenue dans le Nouveau Paradigme : cette nouvelle façon de penser et de faire
Dans ce nouveau Paradigme, avant d’entreprendre quoi que ce soit, nous allons d’abord partir de l’Être et prendre conscience de notre état intérieur. Nous allons décrypter ce que nous ressentons ici-et-maintenant, le but étant de partir d’un état intérieur pacifié pour être capable de concentrer nos différentes énergies vers notre but, tel un faisceau laser nous donnant toute sa puissance d’action.
En effet, comment espérer « penser juste et agir au bon moment » si nos décisions et nos actions partent d’un chaos intérieur (colère, peur, anxiété…) ou encore si nos énergies sont simplement éparpillées ?
Il nous faut d’abord établir un état de concentration interne, réaligner nos énergies les unes sur les autres (les mettre en cohérence), nous centrer sur notre axe, afin de créer en nous un état « positif » fait de bien-être, d’équilibre, de force intérieure.
Il nous faut (re)trouver le calme intérieur, travailler sur notre ressenti jusqu’à obtenir des sensations agréables telles que le bien-être et / ou la joie. (si vous agissez sous le coup de la colère ou de la peur, vous avez une chance infime d’obtenir le résultat attendu… Bref, vous réunissez les conditions pour faire échouer votre action).
Dans la vie, l’important ce n’est pas ce que tu fais mais plutôt ce que tu es, alors sois toi même et crée ta propre vie! – Maxime Arseneau (homme politique québécois)
Par quoi commencer ? Par nous animer ! (j’ai failli écrire « nous aimer »)
1 – Être. Qu’est-ce qui nous permet d’exister ? Le souffle ! Respirer, inspirer, expirer, telles les vagues qui créent les marrées. Tellement évident et banal que nous n’en n’avons plus conscience. Que nous sommes vivants. Et nous nous « contentons » – pour la plupart – de survivre.
Nous pouvons donc commencer par nous concentrer sur notre respiration et nous relaxer. Le souffle est ce qui nous maintient en vie, nous anime. Reprenons notre souffle en mains.
Nous pouvons aussi méditer, faire le vide en nous quelques secondes. Ok, pas facile tant les pensées nous assaillent (entre 30 000 et 60 000 par jour… Ouich, ça s’apprend de faire le vide en soi, se pacifier).
Faire ce vide en soi permet d’être capable de passer d’une situation à une autre sans interférence entre elles, et d’aborder chaque situation, personne, problématique, avec une conscience claire de l’ici-et-maintenant.
2 – Avoir. Une fois calmes et pacifiés, en pleine possession de nos moyens, l’étape suivante consiste à nous imaginer avoir déjà obtenu ou atteint le but désiré. Nous visualisons dans ses moindres détails notre objectif comme s’il était déjà réalisé :
– comme si nous avions déjà pris une décision ;
– comme si nous avions déjà acquis ce nouveau savoir-être ;
– comme si nous étions déjà en possession de la chose désirée ;
– comme si nous avions réussi à être, faire ou avoir ce que nous voulons être, faire ou avoir.
Nous sommes dans le virtuel mais le cerveau ne fait pas la différence entre le monde imaginaire et le monde réel et, pour lui, c’est comme si nous vivions vraiment ce que nous imaginons. L’intérêt de passer par cette étape « comme si » est de familiariser notre cerveau avec une nouvelle réalité – notre objectif comme déjà atteint – afin qu’il nous donne les facilités (intellectuelles, émotionnelles, matérielles mais aussi spirituelles) pour que nous réalisions notre objectif dans les meilleures conditions (efficacité, bien-être, plaisir).
3 – Faire. Une fois notre Être centré sur notre axe (mise en cohérence interne de toutes nos énergies), et après avoir ressenti émotionnellement puis visualisé précisément notre objectif, nous passons à l’action : nous passons au Faire.
In fine, notre action découle de Qui nous sommes et de ce que nous voulons obtenir. C’est une action juste parce qu’elle part de notre centre, qu’elle a un sens et une signification et qu’elle nous met en action avec joie. Oui, avec joie.
Là où est joie, la mesure est juste. Dialogue avec l’ange
Puis apprendre à Penser autrement, Agir au bon moment et Réussir (à Être heureux, à vivre joyeusement)
Entrer dans ce nouveau paradigme – grâce à un état d’être différent, d’où émerge une pensée innovante et constructive, à partir de laquelle nous agissons de manière juste – est l’une des façons pour sortir de la crise et générer un monde meilleur.
Entrer dans ce nouveau paradigme, c’est enclencher une spirale vertueuse, propice au développement épanouissant et durable de notre vie et de celle de la planète, quelle que soit l’échelle envisagée (individuelle, collective ; privée, organisationnelle, publique ; intrapersonnelle, interpersonnelle ; etc.)
[quand je dis « l’une des façons », je me veux humble mais, en fait, je crois bien que c’est l’unique façon de gérer la crise et faire entrer notre monde dans une spirale vertueuse].
Ce nouveau paradigme consiste en une nouvelle appréhension de la réalité. Cela revient à nous positionner dans et par rapport à notre environnement et à nous-mêmes.
Albert Einstein disait que nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la conscience qui les a engendrés (« We cannot solve our problems with the same thinking we used when we created them »). C’est pourquoi nous devons sortir de notre cadre habituel, inventer une autre façon d’être, de penser, d’agir, si nous voulons trouver les solutions pour nous en sortir. Et bâtir un monde où il fait bon vivre. Un monde meilleur.
L’homme sème une pensée et récolte une action.
Il sème une action et récolte une habitude.
Il sème une habitude et récolte un caractère.
Il sème un caractère et récolte un destin.Swami Sivananda
Finalement, reprendre les commandes de notre vie, c’est aussi cela être proactif
Nous avons la responsabilité individuelle de devenir Qui nous voulons être et agir en conséquence.
Nous avons la responsabilité de construire notre vie, malgré la crise (nous sommes décidément bien plus puissants que nous ne le croyons… nous sommes même capables de détruire la planète !)
Et – bonne nouvelle – cette responsabilité nous fournit les moyens de nous faire (enfin) une vie qui ressemble au meilleur de nous-mêmes.
Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène ? Albert Camus
Être proactif, dans notre état d’esprit comme dans nos actes, nous permet d’appréhender la réalité en crise. Elle nous permet de briser les vieux carcans, dissoudre les vieux schémas. Elle nous fait perdre nos repères et nous permet de nous adapter – sous la contrainte des désordres actuels – à une réalité tout autre et bien plus constructive et porteuse de valeurs « nourrissantes ».
Je précise que cette linéarité n’est qu’apparente (Être –> Avoir –> Faire). Il s’agit bien plutôt d’une spirale ascendante infinie, un cercle vertueux. Notre progression est permanente et imparfaite, toujours dans un équilibre-déséquilibre propre au mouvement de la vie elle-même.
Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple. Jacques Prévert
Alors oui ! Osons être heureux au travail. Comme dans nos vies de tous les jours. Ici et Maintenant
Donnons-nous l’autorisation de faire nous-mêmes notre propre bonheur.
Autorisons-nous à être bien, à être serein, à nous faire du bien, à nous respecter, à nous aimer. (soit dit en passant, n’attendons pas tout des employeurs, ni des chefs d’entreprise, ni du supérieur hiérarchique. Nous sommes tous co-responsables.)
Autorisons-nous à nous épanouir dans tous les aspects de notre vie, qu’elle soit privée, professionnelle, en nous et autour de nous.
Merci à ces chefs d’entreprise qui ont compris que le bien-être au travail est une nécessité pour la qualité de vie (au travail et ailleurs) et qui ont osé braver les moqueries de leurs pairs (« tu n’y arriveras jamais ! » ; « je ne donne pas cher de ton entreprise » ; « tu vas très vite revenir aux méthodes de management habituelles »).
Merci à vous qui osez modifier le cours de l’Histoire, à vous tous qui osez sortir de votre zone de confort et changer vos croyances pour (oser) penser et agir autrement.
Merci à vous qui vous remettez personnellement en question et osez bouger les lignes sur lesquelles vous avez la maîtrise. D’abord sur vous-mêmes.
Le Nouveau Paradigme est revigorant !
Ces chefs d’entreprise du Nouveau Paradigme œuvrent pour le bien-être de leurs collaborateurs. Leurs attitudes et comportements proactifs m’enthousiasment et je me suis sentie vraiment mieux après les avoir écoutés. Je me sens réconciliée avec moi-même. Ce que j’ai entendu est en cohérence avec mes valeurs, mon mode de fonctionnement « nouveau paradigme » et je suis soulagée de me sentir reliée à cette vaste communauté humaine qui se réveille.
Finalement, je me sentais énervée, en décohérence interne, comme décalquée par rapport à moi-même (comme deux dessins identiques superposés sur papiers transparents dont les contours sont troubles lorsqu’ils ne tombent pas exactement l’un sur l’autre) parce que je me sentais à l’étroit dans mes pensées étriquées, qui reviennent en boucle si je n’y veille consciencieusement.
Parce qu’en moi s’affrontent deux mondes : mon quotidien grisaille et mes rêves d’absolu, ma réalité vécue et mes aspirations. (cf. l’article Êtes-vous ego-centré ou exo-centré ? Le firmament ou l’espace ?)
Parce que les deux paradigmes – l’ancien et le nouveau – cohabitent en moi, en chacun de nous… et que c’est inconfortable !
Plus vite nous entrerons dans le Nouveau Paradigme, cette nouvelle façon de penser, d’appréhender la réalité, plus vite nous avancerons vers le bien-être et l’harmonie avec nous-mêmes et avec nos pairs humains.
Et vous, qu’allez-vous faire pour votre bien-être ?
– Quelle action – un petit pas – pouvez-vous faire aujourd’hui pour aller dans le « bon sens » ? (ne sous-estimez pas les petits pas, essayez et vous verrez) ;
– Que pourriez-vous modifier dans votre vie pour évoluer vers votre bien-être ?
– Sur quels leviers avez-vous le pouvoir pour changer une petite chose aujourd’hui ?
– Que pourriez-vous oser pour aller vers plus de sens dans votre vie ?
– Quelle pensée vous ferait vous sentir bien ?
– Quelle action vous ferait vous sentir bien ?
* * * * * * *
Parfois nous entendons des mots, nous lisons des concepts, nous écoutons des idées, nous rencontrons des personnes, nous assimilons des visions que nous n’imaginions même pas… Quant à moi, j’ai découvert le métier (d’avenir !) de Chief Happiness Officer (CHO), Responsable du Bonheur dans l’entreprise ! C’est fabuleux comme métier ! C’est ça que je veux faire ! (j’suis pas une fan des points d’exclamation alors appréciez-les à leur juste valeur)
Et vous, à quoi aspirez-vous vraiment ?
Je vous souhaite le meilleur
Consultante, Formatrice,
Conférencière, Auteure
Ouvrage : « A Quoi pense une Professionnelle de la Formation en train d’animer un Stage ?«
Roman : « toi ou la vraie vie »
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Pour une transition facilitée en entreprise, le management de l’intelligence collective permet aux managers et aux équipes managériales d’entreprendre cette évolution absolument, dans le cadre de leur activité et sans risque.
Comprendre le management paradoxal pour réussir à concilier ordre et chaos, en commençant à tourner le dos au manager, pompier de l’urgent.
Merci Jean-Claude pour votre commentaire !
Oui, le management de l’Intelligence collective n’est pas du luxe, loin s’en faut, et il serait temps que nous nous y mettions (le faites-vous dans votre entreprise ?)
Aristote posait déjà la question de l’Intelligence collective dans son livre La Politique (Livre III chapitre X1) où une personne prise isolément (notamment l’élite dirigeante) n’est pas vertueuse tandis que rassemblée avec ses pairs, cette mise en commun de parcelles d’intelligence permet une intelligence collective bien plus efficace (et vertueuse).
A l’heure actuelle, les Neurosciences nous apprennent que ce n’est pas tant le nombre de neurones qui nous rend « intelligent » que notre capacité à les connecter entre eux. Plus nous établissons de connexions neuronales – grâce à la connaissance, l’apprentissage, la curiosité, la créativité… – plus nous sommes doués d’intelligence.
A l’instar de nos connexions neuronales, l’intelligence organisationnelle dépend de nos interconnexions interpersonnelles. Alors connectons-nous à nos pairs, relions-nous au meilleur de chacun et l’Intelligence collective sera capable de véritables miracles !
merci Nathalie de cet enthousiasme contagieux !
j’avais lu il y a quelque temps un article (ou une série d’articles, je ne sais plus) sur les « entreprises libérées » , dans le magazine « Inexploré » qui parlait de ce sujet avec des témoignages de diverses expériences, et ça m’avait mis les larmes aux yeux de bonheur et de gratitude … ça existe ! certains ont osé et réussi ce pari ! et tous les espoirs sont permis ! peut être la fin de toutes ces souffrances au travail, même si ça prend encore un peu de temps avant de se généraliser ?
me voici reconnectée avec cette vibration de respect de l’humain …et je ne sais pas encore comment, mais je veux bien moi aussi contribuer au bonheur en entreprise … et ailleurs ! contribuer à un monde meilleur !
Merci Mylady pour votre commentaire vibrant d’enthousiasme également !
A propos de l’Entreprise libérée, Le Monde (version numérique) du 27/05/2014 en a fait mention. Je mets un extrait copié/collé ci-dessous (journaliste Margherita Nasi) :
» (…)Théorisé il y a plus de cinquante ans aux Etats-Unis, ce concept débarque en France dans les années 1980. La fonderie Favi, qui est le premier groupe à le tester, supprime les pointeuses et incite ses ouvriers à travailler sans hiérarchie. « D’autres entreprises suivent, mais ce sont des cas isolés. Quelque chose change pourtant à la fin des années 2000 », estime Isaac Getz, coauteur de Liberté & Cie, Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises (Fayard, 2012).