Ce n’est pas parce qu’on ne l’entend pas que ça n’existe pas

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Cet article est le pendant – l’illustration, un exemple possible – de l’article intitulé :

Ce n’est pas parce qu’on ne le voit pas que ça n’existe pas – Le Principe 80/20

Vous vous rappelez que le Principe 80/20 met en exergue le fait que 20% de nos efforts (« intrant ») génère 80% de réussite (« extrant ») ou, plus vraisemblablement, que 80% de nos efforts (ne) fournissent (que) 20% de réussite ? Quoi qu’il en soit, ce que qu’il faut retenir c’est le déséquilibre « naturel » entre un intrant et l’extrant qui en résulte.

A contrario, il existe 80% d’intrants agissant et responsables des 20% restant… Ces fameux 80% que nous ne voyons pas et qui pourraient être sources de grandes économies / gain de temps / efficacité / joie personnelle si nous les voyons et pouvions agir sur eux…

Un exemple de ce que certains n’entendent pas – comme moi – et qui ont pourtant l’ouïe fine

Ceci me rappelle une discussion récente avec mon fils qui me lisait un passage de son livre de S.V.T. (Sciences de la Vie et de la Terre) où il est question d’un appareil qu’ont inventé les Anglais pour faire fuir les jeunes des cages d’ascenseur et des devantures des magasins. Comment ? Cet appareil émet des sons très aigus que seuls des jeunes peuvent entendre.
(Je suis moins jeune qu’eux et je ne les entends pas. Je confirme).

En effet, je me rappelle un film où un téléphone portable émettait ce son strident et désagréable et mes enfants se bouchaient les oreilles en crispant le visage alors que moi je n’entendais absolument rien. Comment est-ce possible ? Je ne suis pourtant pas sourde ! Hé bien des études ont montré que les pertes auditives sur les fréquences les plus aiguës (de 8 000 à 20 000 hertz) commencent dès l’âge de 20-25 ans. Avec l’âge, l’oreille adulte ne peut plus percevoir les sons en dessous de 20 000 hertz. C’est précisément dans cette zone que l’appareil « anti-jeunes » émet un bruit strident, que seule l’oreille jeune et en bonne santé peut entendre.

C’est bien ce que je disais, je ne suis pas sourde et, pourtant, je n’entends pas.

Je découvre un peu plus cette vérité : ce n’est pas parce que nous ne l’entendons pas, ne le voyons pas, ne le … pas (au choix) que cela n’existe pas !

Que faire ? …Vous vous remettrez de ce qui vous échappe.

Entre le fait que nos sens nous trompent par nature (je pourrais vous communiquer d’autres preuves de la « trahison » de nos sens, nos cinq sens au moins), que notre cerveau n’en fait qu’à sa tête en reconstruisant une réalité logique si notre entendement n’a pas « tout saisi », que nous voyons la réalité telle que nous voudrions qu’elle soit et non telle qu’elle est réellement, que même si nous cherchons à la voir « telle qu’elle est », nos sens nous trompent…

…et puisque nos sens nous trompent, puisqu’ils ne sont pas fiables, alors tournons-nous vers notre regard intérieur, vers notre intériorité, notre conscience, notre Soi (plutôt que l’ego), pour aller au-delà des illusions sensorielles que nous prenons tous pour la réalité.

Bref. Avoir conscience de nos « faiblesses » naturelles, en être conscient plutôt que faire avec machinalement, c’est gagner en lucidité et en conscience de soi (trois fois le mot « conscience », la répétition est pédagogique).
Être conscient de Qui nous sommes, c’est nous permettre de sortir de nos routines, quitter notre pilote automatique et respirer un air nouveau.

C’est commencer à Penser autrement et à Agir de façon juste.

A quoi ça sert ? A ne plus être « victime » de ce qui nous arrive mais à reprendre les commandes de notre vie.

Vous devenez proactif. Nous devenons proactifs, et notre vie en commun devient (un peu) plus fluide.

Tout simplement.

Je vous souhaite le meilleur 🙂

Nathalie Decottégnie